Sur une initiative du CACE du Cégep de Matane, l’établissement est heureux d’avoir pris part, cette année, au « Défi pissenlits », consistant à repousser la première tonte au-delà du mois de mai, dans le but de venir en aide aux insectes pollinisateurs en laissant à leur disposition une source appréciée de nectar.

Retarder la tonte des pissenlits au printemps permet en effet, en raison du caractère mellifère de cette fleur, d’apporter, après une longue disette, une source d’alimentation à plusieurs insectes. Ne pas avoir tondu, avant le mois de juin, certaines parcelles de terrain, aura permis de donner une chance supplémentaire aux abeilles, dont la Journée mondiale a été célébrée le 20 mai.

Comme le rappellent les Nations Unies, « la pollinisation est un processus fondamental pour la survie des écosystèmes car de lui dépendent la reproduction de près de 90% des plantes sauvages à fleurs du monde, ainsi que 75% des cultures vivrières et 35% des terres agricoles à l’échelle de la planète. Non seulement les pollinisateurs contribuent directement à la sécurité alimentaire mais ils constituent aussi des leviers essentiels pour la conservation de la biodiversité ».

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